mercredi 30 juillet 2008

Parking : le juste prix

Le nouveau maire de Pornichet, Robert Belliot semble frappé par la folie des grandeurs. Le parking du Baulois, récemment remblayé, va coûter plus d'1 M€ pour rien et offre une entrée de ville à l'esthétique calamiteuse. Explication d'une gabegie.


Réaliser un parking constitue toujours un investissement lourd pour une collectivité. Entre acquisition du foncier et aménagement du site, la moindre place de parking coûte, au bas mot, 5 000 € la place. Aussi, les communes correctement gérées épuisent toutes les alternatives possibles avant de se résoudre à la construction d'un parking.

La charrue avant les boeufs

A Pornichet, sous l'ère Belliot, on ne fait rien comme les autres et on prend les choses à l'envers. Robert Belliot a, dans ses tiroirs, une étude qui précise que Pornichet pourrait aisément améliorer son offre de stationnement en organisant une politique pertinente de réglementation. Ce rapport démontrerait que plus de 400 voitures ne bougent pas de leur stationnement, sur le domaine public, de toute la journée, dans un périmètre allant du parking du 8 mai à celui de la Gare.

En incitant, simplement, ces "voitures ventouses" à regagner leur stationnement privé (cour, garage, parking intérieur...) par une réglementation adaptée, Pornichet améliorerait la rotation de la clientèle dans ses quartiers commerçants et utiliserait son foncier pour des usages plus utiles que des parkings.

18 000 € la place

Robert Belliot, fidèle à sa politique de gribouille, annonce un coût de 130 000 € pour les 60 places supplémentaires de ce parking du Baulois. Sauf que le compte n'est pas bon. Soit le maire ment sciemment à la population, soit il ne comprend pas le principe même des finances publiques. Dans tous les cas, c'est inquiétant.

Cette opération recouvre 2 dépenses et un manque à gagner :

  • acquisition des terrains : 400 000 €

  • réalisation des travaux : 130 000 €

  • dépréciation d'actif : 400 000 € au minimum. En effet, le foncier devait servir de support à une opération de logement social. Le prix de vente envisagé devait être d'environ 200 € le m² constructible. La parcelle aurait permis environ 2.000 m² de surface constructible. C'est ainsi que la Ville de Pornichet se prive de 400.000 € de recettes.

Au final, le coût réel de ce parking est d'environ 1.030.000 €, ce qui donne un coût à la place dépassant les 18.000 €. Dispendieux pour des places qui ne serviront au maximum que 160 heures par an (4 heures maxi sur 40 matinées). Pour mémoire, une place de stationnement enterrée ne revient environ qu'à 15.000 €...

Au fait, le Poulpe recherche toute personne disposant de photos montrant l'utilisation de ce parking hors des matinées de marché. Merci de nous les transmettre à pornichetlepoulpe@gmail.com...

Avec son parking du Baulois, Robert Belliot réalise une première mondiale : un parking en surface pour le prix d'un parking enterré. Dommage pour les Pornichétins de devoir être les sponsors...





Requiem pour un OT

Après un début raté en terme d'affichage d'une ambition touristique pour Pornichet, Robert Belliot poursuit dans ses choix erratiques en orchestrant un démantèlement de l'Office du Tourisme.

Putsch

Quelques semaines après son intronisation, Rambo Bobby décide de faire table rase et fomente un putsch à double détente.

Temps 1, Bobby impose 7 conseillers municipaux, tous de la majorité, au Conseil d'Administration de l'Office du Tourisme (OTSI). Il n'y en avait que 3 sur 15 à l'époque de Jacques Lambert. A titre de comparaison, seuls 4 représentants du Conseil municipal, dont un d'opposition, siègent parmi les 33 (sic) administrateurs de l'OTSI de La Baule.

Temps 2, Rambo Bobby, au détour d'un anodin Conseil d'Administration de l'Office du Tourisme, "dézingue" via ses porte-flingues, le Président en exercice, qui avait, lui-même, proposé au nouveau maire d'organiser sa sortie. La méthode est tellement extravagante, qu'une partie des socio-professionnels se rebelle. La justice devrait prochainement trancher le bien fondé juridique de la méthode à défaut de pouvoir juger la nature des agissements politiques.

Vote manipulé

Ces derniers jours, ce pauvre Office du Tourisme a subi une Assemblée Générale qui restera dans les mémoires, en tout cas dans celle de votre céphalopode de service présent à ce requiem.

Le ton était donné dès la porte de la salle. Mme Drouet (conseillère municipale et administratrice de l'OTSI depuis plus d'une décennie), commando de choc du belliotisme éclairé, y alpaguait chaque adhérent pour dûment le chapitrer sur le "bon choix" à faire lors du vote des administrateurs.

Au moment du vote, les troupes de Rambo Bobby sortaient l'artillerie lourde en permettant aux représentants municipaux de voter et de recevoir des pouvoirs. Étonnante pratique, en tout cas inusité à Pornichet, que celle de faire voter en AG des personnes non adhérentes de l'association.

Évidemment, ces méthodes de putschistes ont assuré l'élection des affidés du pouvoir municipal. L'artilleuse en chef Drouet, ayant mal réglé la mire de tir, le représentant du Ninon Tennis Club a failli sauter pour une voix et plus incroyable encore, un professionnel reconnu et apprécié de l'hôtellerie locale, qui plus est président départemental de l'hôtellerie familiale de qualité, est passé à la trappe. Son seul défaut, pas d'être de gauche grand dieu, mais simplement d'avoir travaillé, pour le bien commun, depuis 10 ans, avec la municipalité pornichétine. Viré par la grande porte, il se murmure que les troupes belliotistes cherchent à le faire revenir par le soupirail.

Une victime : la politique touristique

Le plus pathétique s'est joué en coulisse avec l'annonce publique du nouveau bureau.

La nouvelle Présidente de l'OTSI, Mme Klein, commerçante retraitée et présidente de l'association des commerçants et artisans, est connue pour son indépendance d'esprit et sa capacité à travailler avec tout le monde, mais elle incarne le passé. Les vice-présidents, eux, sont issus des recalés de la liste Belliot, en l'occurrence M. Ollivaud (fils d'un ancien Président de l'Office du Tourisme aux méthodes rustiques) et M. Berthelot, un agent immobilier au positionnement politique erratique.

Naturellement, l'ancien Président, B. Scordia, reste administrateur, son poste n'était pas renouvelable, mais se voit refuser de participer au bureau de l'association, même s'il est Président départemental des Offices du Tourisme. Comprenne qui pourra,

En tout cas, Robert Belliot offre à l'OTSI de Pornichet un retour en arrière déplorable. Fini les pros du tourisme, habitués aux stratégies touristiques globales, place aux commerçants et artisans, peu bercés dans les méandres de cette économie concurrentielle à part entière qu'est le tourisme.

Démission de conseillers municipaux

Dans la confusion de cet assaut contre la modeste citadelle Office du Tourisme, Robert Belliot a même fait des victimes parmi ses troupes.

Messieurs Morand et Bachelier, illustres représentants de la municipalité Belliot, sont en effet tombés au combat. Elus à la hussarde au bureau de l'OTSI le lundi, ils auraient démissionné le mardi.

En effet, découvrant, semble-t-il dans la presse, la nomination de ses élus, Calamity Bobby les aurait sommés de démissionner sur le champ... de leur poste au Bureau de l'association Office du Tourisme. Le maire, d'après un de ses proches, aurait craint une fragilisation de sa position dans le contentieux en cours avec l'ancien Président, B. Scordia. L'annonce de cette piteuse volte-face devrait se retrouver prochainement dans la presse locale.

A l'issue de cette bataille d'opérette, Bobby le Magnifique est parvenu à ses fins : celles d'éradiquer tout ce qui ressemble de près ou de loin à "l'ancien régime". Sauf que son beau costume est couvert de taches indélébiles provenant des effets collatéraux de ses méthodes peu démocratiques. Et pendant ce temps là, les commerçants annoncent une saison touristique très morose...

mardi 29 juillet 2008

Zorro n'est pas arrivé

Robert Belliot ne mâchait pas ses mots durant sa campagne électorale et sa poujadiste tournée de porte à porte : avec lui, Pornichet allait rimer avec sécurité. Sauf que les faits sont têtus. Dès le premier été du règne de Bobby le Magnifique, Pornichet perd 20% de ses CRS sur les plages.

On allait voir ce que l'on allait voir ! Avec Robert Belliot, la Police Nationale et Michèle Alliot-Marie seraient mis au pas de la volonté du nouveau locataire de la Mairie de Pornichet. Dommage, mais c'est loupé ! Non seulement le quartier de la Gare n'est pas apaisé, la SNCF vient d'ailleurs de subir des dommages pour plusieurs milliers d'euros, mais jamais, depuis plusieurs décennies, les forces de l'ordre n'auront été si peu présentes sur les plages pornichétines.

Discrétion municipale


Il a fallu attendre un article du journal Ouest-France, du 19 juillet dernier, pour découvrir que Pornichet avait payé un lourd tribu à la volonté gouvernementale de conserver ses CRS pour pacifier les banlieues plutôt que pour surveiller les plages.

En effet, la Loire-Atlantique perd 4 CRS et c'est Pornichet qui trinque, avec 2 CRS en moins, alors que La Baule maintient ses effectifs. Pas terrible le Robert sur ce coup là, d'autant que la menace était connue depuis début avril et que visiblement rien n'a été fait pour que Pornichet ne soit pas la commune sacrifiée.

Pas très à l'aise du reste le maire sur ce sujet puisque la communication municipale évite soigneusement de préciser le nombre de fonctionnaires du Ministère de l'Intérieur en poste cet été à Pornichet. La même communication oublie de pointer le fait que la présence des CRS se limitera à 8 semaines contre 10 jusque là. M. Bachelier, le très contesté et contestable adjoint à la sécurité de M. Belliot, pouvait se pavaner récemment dans la presse locale devant un poste de secours, il s'est évertué lui aussi à passer sous silence ce nouveau loupé de l'équipe Belliot.

Promesses envolées

Pour mémoire, le maire, dans ses documents de campagne électorale (encore visible sur son site), s'engageait à "adapter les effectifs de sécurité". On voit déjà de quelle manière ! Il est à craindre qu'une fois de plus, Robert Belliot demande aux contribuables pornichétins de compenser ses erreurs, en devant financer, dès ces prochains mois, des policiers municipaux supplémentaires ? A multiplier les promesses démagogiques, il arrive de se brûler !

En n'intervenant pas pour maintenir les effectifs de CRS sur nos plages pornichétines, M. Belliot semble oublier que le flux des migrations estivales déplace les problèmes de délinquance et d’incivilité des villes vers les plages. Sur ce sujet, Robert Belliot cautionne-t-il la politique gouvernementale de désengagement des moyens d'Etat ? Et, lorsque l'UNSA Police, le syndicat majoritaire de la profession, annonce une disparition des CRS sur les plages en 2010, que compte faire Robert Belliot ? Est-il disposé à une logique méditerranéenne avec des plages « à péage » surveillées pour les gens aisées et d’autres, non surveillées, pour les moins aisés ?

En attendant, chaque jour, 2 postes de secours pornichétins sont placés sous la responsabilité de jeunes employés saisonniers, motivés et compétents pour le sauvetage naturellement, mais dépourvus de l'expérience et de l'autorité des CRS. Bon été quand même !

mardi 22 juillet 2008

Arroseur arrosé

Dans la série, faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais, Robert Belliot, le maire de Pornichet, vient encore de faire très fort en imperméabilisant 1.000 m² de sol en zone inondable. La suite de la saga du parking maudit...

N'écoutant que sa fouge un brin démago et prisonnier de son inculture en matière d'urbanisme et d'aménagement, le candidat Robert Belliot a multiplié les promesses d'accroissement de la capacité de stationnement en centre-ville et de lutte féroce contre les inondations.

Résumé des épisodes précédents

Avec l'élection de Robert Belliot, une aube nouvelle semble s'être levée brusquement sur Pornichet. Tout ce qui était compliqué devient d'une simplicité absolue. A la va-vite, le nouveau maire exige la destruction de logements, chèrement acquis par la municipalité précédente aux fins d'une opération d'habitat HQE, pour créer 60 places de stationnement supplémentaires.

La précipitation conduit même le maire à autoriser le chantier de démolition en plein été, sans attendre la fin des délais de recours et sans prendre les précautions minimales de protection des salariés et riverains contre l'amiante présente dans ces bâtiments. Sans surprise, l'Etat, via la Direction du Travail, fait arrêter le chantier.

Quelques jours plus tard, le ballet des camions et tracto-pelles reprend de plus belle pour constituer la "semelle" du parking. Le 11 juillet, dans un communiqué transmis à l'hebdo l'Echo de la Presqu'île, Bobby le Magnifique explique innocemment que ce parking est une bonne solution plutôt que d'implanter des "immeubles sur un terrain sujet aux inondations". Et c'est évidemment là que Robert Belliot se tire une balle dans le pied...

Imperméabilisation des sols

Dans son magazine municipal de l'été 2008, le maire de Pornichet explique dans une interview qu'il "pense avant tout à la population située aux environs de zones potentiellement inondables. Il faut agir pour la protéger". Et il poursuit en annonçant que "la révision du PLU instaurera l'obligation, dans chaque dossier de permis de construire, de prévoir une gestion de l'eau". Intéressant sauf que la première chose que fait Robert Belliot est de s'affranchir de ces principes élémentaires en imperméabilisant totalement plus de 1.000 m² en zone inondable pour réaliser son parking.

Preuve que le site nécessite une attention particulière, perdure encore, un puit, perdu au milieu d'une surface quasi totalement imperméabilisée par des couches d'assise renforcées. Entre un parking facilitant la pénétration de l'eau dans le sol comme cela vient d'être fait pour le parking de la gare (sous la responsabilité à l'époque de Jacques Lambert) et une plateforme à la Robert Belliot comme cela est en cours de réalisation avenue du Baulois, la nuance est grande. En outre, les projets d'urbanisation du quartier reposaient sur une exigence du maintien minimum de 30% de pleine terre pour faciliter l'infiltration de l'eau. Avec Hippocampe, cela aurait été 30% de sol perméable, avec Robert Belliot c'est 100% de sol imperméabilisé. Les riverains apprécieront.

Entre amateurisme et incohérence, le nouveau maire de Pornichet reste fidèle à l'image qu'il se contruit depuis son arrivée à l'Hôtel de Ville. Pour ce triste parking, de nombreuses questions restent sans réponse : quel sera le débit de fuite de ce site nouvellement imperméabilisé ? Où est installé le séparateur à hydrocarbures ? Comment vont être gérées les eaux pluviales issues de l'imperméabilisation des sols ? Et, plus globalement, quel a été le contenu du dossier remis aux autorités au titre de la loi sur l'eau ? Autant de questions qui mériteraient quelques réponses.

dimanche 20 juillet 2008

Navrantes navettes

Depuis quelques jours une sémillante navette tente de se frayer, les jours de marché, un chemin dans les avenues de Pornichet. Encore une fois, entre vitesse et précipitation, Robert Belliot joue la partition habituelle de son début de mandat : incompétence et incohérence.

Promise par Robert Belliot et financée exclusivement par les contribuables pornichétins (ni la Carène ni l'usager ne mettent un centime), cette nouvelle offre de transport semble peiner tant pour trouver son public (cf. photos prises le samedi 19 juillet) que pour tenir ses horaires. Quant à son prix, secret on (nous) roule...

Sollicitée par Bobby le Magnifique (Robert Belliot pour ceux qui ne suivent pas...), la Carène s'est empressée de laisser une partie de ses compétences réglementaires pour ne point créer de crispation avec Pornichet sur ce sujet. Résultat, la municipalité peut développer l'offre de transport en commun qu'elle veut. Sur le fond, améliorer la desserte en transports en commun du marché de Pornichet peut être pertinent et peut faire plaisir à une partie de la population résidente et estivale. Donc, pourquoi pas ?


Pornichet se tend un piège

Sauf que ce cadeau est empoisonné, car il crée un précédent redoutable du type "vous voulez renforcer le service, pas de problème, mais vous payez". Et voilà encore une fois la vue basse de "not' bon maire" devoir être financièrement assumée par les contribuables pornichétins, dès cet été et, probablement, plus encore dans les prochains mois, avec la refonte des lignes de la Stran, annoncée récemment dans l'Echo de la Presqu'île.

Mais au fait, combien coûte, juste pour ces quatre semaines, cette promesse électorale ? C'est un secret bien gardé. Au dernier Conseil municipal, aucun point ne mentionnait la signature d'un tel contrat de prestation, pourtant mis en oeuvre 10 jours plus tard. Etrangement, la communication auprès de la presse, a généré des articles mais, silence radio sur le coût du service. Décidément, jouer avec l'argent des Pornichétins sans les informer devient une - mauvaise - habitude du nouveau maire.

Côté incohérence, Robert Belliot clame vouloir encourager les transports en commun et pour bien le montrer... il accroît les places de stationnement gratuites à proximité du centre. A ce niveau d'incohérence, on frise le surréalisme !

le 16 août, l'été est fini

En fin, juste pour le plaisir, les navettes s'arrêtent le 16 août. Vous pouvez prévenir les commerçants, à cette date, pour Robert Belliot, la saison est finie...

jeudi 17 juillet 2008

Oh la belle bourde !

Difficile pour Robert Belliot de passer des habits du candidat à celui de maire. Ce week-end encore, il est à l'origine d'une décision probablement illégale et certainement dangereuse en autorisant le tir du feu d'artifice depuis la vieille jetée du port d'échouage.

Adepte du fait du prince, s'inspirant probablement en cela des plus grands (pas nécessairement par la taille évidemment...), Bobby le Magnifique a décidé, il y a quelques semaines, de modifier le lieu du feu d'artifice annuel. Fini l'hippodrome, retour en bord de mer !

Ubu roi

Pas si simple et plutôt irresponsable comme choix. En effet, depuis 2 ou 3 ans, suite à une expertise diligentée par une société spécialisée, un arrêté municipal a été promulgué fermant la vieille jetée des années 1930 en raison du risque avéré d'effondrement, ou, à tout le moins, d'instabilité.

Or, les grilles de fermeture étant toujours solidement en place, il est pour le moins étrange que le maire décide par arrêté (c'est la loi) d'autoriser l'utilisation de ce site pour installer des mortiers de feu d'artifice. Ainsi, la même personne morale, en l'occurence le maire de Pornichet, interdit l'accès au site qu'il autorise pour tirer un feu d'artifice. Avec Robert Belliot, Ubu est roi !

Fort heureusement pour le public, et pour le nouveau maire, tout s'est bien passé. Reste que l'accident qui s'est déroulé à La Baule, en 2001, aurait du l'alerter sur les dangers de ce type de manifestation. On peut également s'interroger sur la qualité du contrôle de légalité exercé par les autorités préfectorales sur les arrêtés municipaux émanant de Pornichet.

Principe de précaution

Pour mémoire, le maire de la commune est responsable de la sécurité et a une mission de police générale. A ce titre, le principe de précaution s'impose, à Robert Belliot comme aux autres maires.

Après l'affaire de l'amiante, maintenant celle du feu d'artifice sur un lieu interdit pour des raisons de sécurité, cela commence à faire beaucoup de négligences, pour ne pas parler d'incompétence, en quelques jours. Au final, cela donne du crédit à ceux qui, y compris parmi son équipe municipale, s'interroge sur les qualités du nouveau maire pour tenir efficacement la barre du navire Pornichet.



mardi 15 juillet 2008

Désordre dans le tiercé

Pompes, tribune et parc paysager ! 30 à 40 M€ d'investissements pour la commune sont lancés par le nouveau maire de Pornichet, Robert Belliot, sans aucune information publique. Face à l'énormité des enjeux, Robert Belliot a-t-il déjà renié son engagement de gérer Pornichet en "bon père de famille" ?

Malgré un menu très copieux, aucun de ces trois thèmes n'a figuré au programme du Conseil municipal du 30 juin dernier. Et pourtant, la revue Le Moniteur a publié entre le 17 juin et le 1er juillet, 3 appels d'offres pour des marchés publics émanant de la Ville de Pornichet. Joli déni démocratique !

Il est d'autant plus incroyable que le maire ait passé ces appels d'offres sous silence que leur montant prévisible correspond peu ou prou à la capacité d'investissement de la commune pour ces 15 prochaines années. Plusieurs opérations récentes conduites à la va-vite (extension du parking du 8 mai, navette estivale...) laissent craindre que Robert Belliot a perdu tout sens de la modération financière ou alors qu'il a trouvé un magot laissé par Jacques Lambert.

  • la mise en place de pompes de poussée. Annoncée par Jacques Lambert, calibrée par une étude initiée en 2007 par la Carène pour le compte de la Ville de Pornichet et confirmée à présent par Robert Belliot, cette opération devrait coûter 4 à 5 M€ HT. Si la nécessité technique de ces pompes est reconnue par tous, leur positionnement n'en va pas de même. En effet, de leur localisation, qui peut varier d'une centaine de mètres, dépendra le devenir à long terme du site de l'hippodrome. Souhaitons qu'une fois encore la précipitation ne prenne pas le pas sur la raison.
  • la refonte des tribunes de l'hippodrome. Cette opération en cours de finalisation technique et financière avec Jacques Lambert accèlère brutalement avec Robert Belliot. Le coût prévisionnel est de l'ordre de 4 à 5 M€ HT, hors parkings et circulations. Avec Jacques Lambert, la venue du Casino et le soutien de la Région des Pays-de-la-Loire payaient cet équipement. Comment fait Robert Belliot ?
  • la création d'un parc paysager, annoncée par Robert Belliot, fait frémir car aménager pas moins de 25 hectares représente un coût considérable. Un exemple fait froid dans le dos, celui de l'hippodrome de Rouen avec sa reconversion en parc paysager. Il est annoncé pour une opération moins ambitieuse que celle promise urbi et orbi par Robert Belliot, un coût de l'ordre de 30 M€ HT. Pour s'en convaincre, consultez ce dossier de presse de l'agglomération rouennaise.

En matière de finances publiques, les magiciens n'existent pas. Alors, comment Robert Belliot compte-t-il financer ces projets qui pour l'essentiel reposeront uniquement sur des fonds communaux ? Comment croire que personne dans l'équipe de Robert Belliot ne soit capable d'arrêter cette fuite en avant irresponsable ? Comment, ce qui était difficile pour Jacques Lambert, malgré un fort soutien de la Carène, du Conseil régional, et des participations liées à des droits à construire, devient facile avec Robert Belliot malgré la disparition des principales sources de recettes ? Les Pornichétins sont en droit d'exiger des réponses !

samedi 12 juillet 2008

Vitesse et précipitation

Petit retour sur le premier chantier du nouveau maire de Pornichet, celui de l'extension du parking du 8 mai entre hippodrome et place du marché.

Après un rude coup de semonce de l'Inspection du Travail qui a obligé le maire à cesser des travaux bien mal préparés, quitte à laisser en plein vent des particules d'amiante s'égayer dans le quartier, Robert Belliot est remonté, depuis lundi, sur son tracto-pelle et poursuit son objectif de créer pour les aoûtiens un nouvel aspirateur à voitures.

Stop ou encore ?

Sauf que ce bon Robert confond vitesse et précipitation. En effet, comme le panneau de chantier réglementaire l'indique (cliquez dessus pour le voir plein écran), l'autorisation de démolir a été signée le 29 mai dernier. Conformément à la loi, chacun dispose d'un délai de 2 mois pour contester le bien fondé de cette démolition sous la forme d'un recours gracieux ou contentieux (art. R. 600-2 du Code de l'urbanisme). Certes, ce délai n'est pas suspensif, mais dans la pratique, et sauf péril avéré, les collectivités locales attendent généralement l'épuisement de ce délai de recours avant d'engager les travaux.

Du reste, M. Belliot aurait été bien avisé d'attendre ces 2 mois car nombre de Pornichétins ou d'associations disposent d'un "intérêt à agir", pour reprendre les termes juridiques ad hoc. En effet, ce foncier a été acquis par la commune, sous la direction alors de M. Lambert, aux fins de réaliser des logements, pas pour accroitre encore le nombre de places de stationnement vides 340 jours par an.

Nul doute que les associations pornichétines du type Prosimar, Apep, Dup..., promptes à la saisine du tribunal administratif du temps de M. Lambert, vont s'occuper de ce dossier ! L'environnement et les finances communales auraient tout à y gagner.

lundi 7 juillet 2008

La liste de Belliot

A défaut d'éblouir de leur présence active les séances du Conseil municipal de Pornichet, plusieurs élus de la liste de Robert Belliot jouent la comédie pour les besoins d'un film financé par la commune. Drôle d'histoire !

En effet, jeudi 2 juillet, le quotidien Ouest-France proposait un article traitant du tournage à Pornichet d'un court métrage sur l'hypothétique présence, dans la ville, de Steven Spielberg, l'illustre auteur d'ET, de la saga des Indiana Jones, de la Liste de Schindler et de bien d'autres films majeurs. Pour illustrer son article, le quotidien publiait une photo présentant une scène pimentée de la présence de quelques figurants.

Belliot'wood

Le moins que l'on puisse écrire est qu'ils faisaient de l'ombre à François Morel et Olivier Saladin, les acteurs principaux de ce film. En effet, la subdéléguée à l'Education de Robert Belliot, accompagnée de ses parents, gestionnaires bien connus d'un camping local, apportaient leur fibre artistique en jouant les figurants dans une scène tournée face à la gare de Pornichet. Ouest-France aurait pu produire d'autres clichés du tournage agrémentés de la présence de plusieurs autres figurants siégeant sur les bancs du Conseil municipal. A croire que le Conseil municipal devient une antichambre des studios hollywoodiens.

Au-delà du fait que ces élus semblent beaucoup plus à l'aise pour jouer la comédie sur un plateau de cinéma que pour prendre la parole en Conseil municipal, leur présence pose questions. En effet, ce film bénéficie d'une subvention municipale de 10.000 € (adoptée en Conseil municipal le 30 juin dernier). Parmi les conditions imposées à ce soutien, la présence d'élus était-elle exigée ? ces élus figurants étaient-ils défrayés pour cette prestation ? le Maire, Robert Belliot, a-t-il cautionné cette forme de népotisme ?

Les mauvaises langues pourront toujours dire que ces élus ont joué un rôle taillé sur mesure pour eux, celui de figurants d'une histoire qui leur échappe...

vendredi 4 juillet 2008

Bobby le magnifique

A Pornichet, prédire le devenir du casino est aussi hasardeux que de confier ses économies à un "bandit-manchot". Entre promesses de campagne, incapacité à se faire une opinion, crainte de déplaire au monde des courses local ou aux associations de quartier, Robert Belliot multiplie les annonces intempestives et contradictoires.

Dernière annonce en date, lundi dernier, 30 juin, sous la pression de l'opposition lui demandant ses intentions concernant le casino, Robert Belliot répond sybillin : "le casino ne bouge pas".

Pornichet perd la boule

Nouveau revirement d'une saga inquiétante lorsque l'on sait que le casino assure à la commune des recettes correspondant à sa capacité d'autofinancement et en constitue le premier employeur. Retour sur les prises de position d'un maire qui perd la boule... de la roulette évidemment...

Durant la campagne électorale, Robert Belliot explique à qui veut l'entendre son refus du projet d'hippodrome-casino comme le souligne encore Presse-Océan dans son édition du 28 avril.

Dans l'Echo de la Presqu'ile du 4 avril 2008, Robert Belliot répond à une interview et précise qu'il "réfléchit au déplacement du casino sur le site de l'hippodrome" mais qu'il "ne veut pas que l'hippodrome devienne Las Vegas".

Toujours dans l'Echo de la Presqu'île, mais dans l'édition du 25 avril, le même Robert Belliot explique que "le projet actuellement en révision maintient la construction d'une nouvelle tribune pour abriter le casino et un restaurant panoramique".

Ouest-France du 28 avril 2008 indique que Robert Belliot a écrit au Président de la Fédération régionale des courses et lui a indiqué que "le concept d'un espace intégré tribunes-casino me semble une réponse au devenir du casino du boulevard des Océanides". C'était avant le revirement du dernier conseil municipal.

Des emplois en péril

Robert Belliot oublie que derrière les murs Belle Epoque du Casino se cache une véritable industrie qui nécessite plan stratégique, investissements... Un maire ne peut pas jouer avec 3 M€ et plus d'une centaine de salariés sauf à être irresponsable.

En fait, Robert Belliot semble avoir décidé de rebaptiser la devise de la commune en reprenant le superbe aphorisme de l'ancien Président du Conseil, Edgar Faure, "ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent".

Maudit Baulois

Le premier scoop du Poulpe pornichétin !

Surprise en cette après-midi de fin juin lorsque l'Inspection du Travail débarque sur le premier chantier de l'ère Belliot : une extension de parking à proximité de la place du 8 mai et de l'avenue du Baulois.

Ni une, ni deux, les représentants de l'Etat suspendent les travaux au motif que l'entreprise qui intervient sur la démolition des deux maisons ne dispose pas des autorisations nécessaires... pour traiter ce qui pourrait bien être de l'amiante.
Joli début pour Robert Belliot, le nouveau maire de Pornichet, qui semble avoir confondu vitesse et précipitation en lançant à marche forcée ces travaux, quitte à bousculer la réglementation en vigueur et à mettre en danger la santé des riverains.