mardi 23 décembre 2008

Lettre au Père Noël - n°3

Après 10 mois aux manettes de Pornichet, Robert Belliot ne semble toujours pas avoir compris que campagne électorale permanente et gestion des deniers publics ne font pas bon ménage. Tel un enfant, le maire de Pornichet fait sa liste de cadeaux sans se soucier, qu'au final, les Pornichétins paieront et paieront très cher. 5 jours pour 5 cadeaux... Aujourd'hui : l'école publique Gambetta.

Exiguë, éclatée aux quatre coins d'une cour enclavée, vieillissante et peu évolutive, l'école publique Gambetta est une centenaire un peu essoufflée. Le projet Hippocampe s'était penché sur son cas : déplacement du côté de Quai des Arts ou extension vers l'hippodrome en intégrant l'école des Ramiers ? L'équipe Lambert penchait pour cette dernière solution. N'écoutant que sa bonne parole, Robert Belliot choisit unilatéralement la solution, diagnostiqueé, en 2006, comme la pire par tous les experts, celle d'implanter un groupe scolaire à partir de l'école des Ramiers.

Un maximum de surcoûts

Le déplacement de l'école Gambetta, plus grande actuellement que l'école des Ramiers, impose de reconstruire au moins 6 classes, 1 restaurant scolaire (les enfants des Ramiers prennent actuellement leurs repas à Gambetta), divers espaces complémentaires (bureaux, salles de motricité...) et une nouvelle cour. Et, comme l'addition n'est pas suffisante, il faut aussi créer de nouveaux espaces pour l'accueil périscolaire. Pas mal !

Le fait de déplacer l'école Gambetta pour y implanter des équipements associatifs induit la transformation des salles de classes en salles associatives dans le respect naturellement des normes en vigueur. Au final, environ 1.000 m² seront entièrement à réaménager et chacun sait qu'un changement d'usage dans des bâtiments anciens réserve rarement de bonnes surprises en terme de coût.

Une absence de recettes

En choisissant le secteur enclavé de l'ilot Victor Hugo pour accueillir environ 200 élèves (bonjour les conditions d'accès matin et soir !), Bob le Bafouilleur prive Pornichet de recettes potentielles. En effet, il ne valorisera pas un foncier onéreux, acquis progressivement par la commune pour proposer une offre de logement social et libre à proximité immédiate du centre-ville.

Le calcul économique est d'autant plus aberrant que les écoles constituent l'un des équipements publics les moins subventionnés, la commune assumant près de 90% des coûts.

Les Pornichétins paient l'addition

En conservant (cf. articles précédents) le Quai des Arts comme unité de compte, le génie de Robert Belliot a un prix lourd, très lourd :

  • Reconstruction de l'école Gambetta et de ses annexes = 0,8 Quai des Arts
  • Transformation de l'école Gambetta en locaux associatifs = 0,3 Quai des Arts
  • Manque à gagner par absence de cession foncière = 0,5 Quai des Arts


Pour sa troisième commande au Père Noël, Robert Belliot demande un chèque d'environ 6 M€, soit deux années de capacité d'autofinancement de la commune. Un gouffre ! En ayant comme politique de systématiquement jeter l'argent du contribuable pornichétin par les fenêtres, Robert Belliot n'aura pas trop d'effort à faire pour baptiser ce futur groupe scolaire.Il hésitera entre groupe scolaire Madoff ou école Kerviel...



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bob pêche au leurre et le moins que l'on puisse dire c'est que ça mord!
Il est évident que l'équipe en place "balance" à qui mieux mieux des grands projets qu'ils savent irréalisables financièrement et dans le temps imparti.
Cette tactique, adroite, et à droite, du faire croire présente un souble avantage:
1/ Démontrer que les équipes précédentes Empereur et Lambert n'ont pas bien fait leur boulot. C'est gonflé mais pour comme disait Audiard...
2/ Entretenir l'illusion que la nouvelle équipe allait faire mille fois mieux. Le tout étant de tenir cinq ans sans rien faire, ou quelques parkings.
Car il ne faut pas être sorti de l'Ena ou sce Po pour voir que tout ça n'est qu'effet d'annonce.
Il ne faut pas Poulpe et consorts sauter sur le leurre, oui analyser rapidement les propositions, mêmes quand elles sont indécentes, c'est le cas mais surtout garder l'oeil rivé sur la gestion qutidienne de la ville... Combien de départs depuis l'arrivée du super bobby, combien d'emplois contractuels, évolution de la trésorerie, niveau d'endettement ..., bref que du factuel du vrai pas de l'illusion. Ne vous y trompez pas, il a été élu par des amateurs d'illusions et ça leur plaît. A vous de faire tomber le rideau! Et là je veux y être ça va être trop marrant, mais patience...