Une histoire de râteau et une grosse pelle pour finir. Voilà en résumé le bilan du dernier épisode en date de la gestion municipale. Robert Belliot et ses acolytes UMP ont décidé de supprimer la gestion communale de l'émetteur TV du Moulin d'Argent pour le remplacer par d'esthétiques (!) antennes de toit. Probablement, une expression du volet « pollution visuelle » de l'Agenda 21 évoqué par la municipalité pornichétine.
Ambiance caniculaire dans la salle du Moulin d'Argent pour une rencontre à haute fréquence entre les habitants des 270 logements du Moulin d'Argent et la municipalité Belliot. Sollicité pour une entrevue depuis des mois par un collectif du quartier, Super Bobby avait répondu par un souverain mépris. Harcelé de toutes parts et sentant la tension monter, le courageux Belliot avait dépêché quelques uns de ses sbires pour calmer la fronde populaire prétextant une rencontre avec le Sous-Préfet pour prendre ses distances avec ce foyer de rébellion.
Panne générale
Le quartier du Moulin d'Argent date des années 1970 et présentait à l'époque des solutions innovantes comme la desserte obligatoire des logements par une antenne collective évitant la prolifération d'antennes sur les toits. Ce qui pour certains apparaissaient alors comme une contrainte pesante est peu à peu devenu pour le plus grand nombre un atout esthétique et environnemental.
Mais avec le passage au tout numérique, l'antenne collective devient l'objet d'un blocage de l'équipe Belliot. Dans leur esprit, pourquoi la commune continuerait-elle à assurer la gestion de ce service devenu public dans un quartier qui, en outre, a la « mauvaise habitude » de voter massivement à gauche ? Sauf que, comme trop souvent, Bobby a pris ses rêves pour des réalités sans travailler suffisamment son dossier. Il a aussi oublié que le coût de l'entretien annuel représente une somme dérisoire au regard des centaines de milliers d'euros dépensés pour vidéosurveiller le quartier de Mazy ou des millions d'euros de gabegie pour le parc paysager et l'hippodrome
L'antenne a fait l'objet de travaux de modernisation au tournant des années 2000, les frais de maintenance annuels sont de l'ordre de 6.000 €, les contribuables du quartier paient une surcote dans leur taxe d'habitation pour compenser l'entretien de cet équipement, le mode constructif de l'essentiel des maisons du quartier ne permet pas l'installation d'une antenne TNT sous toiture, l'Agenda 21 du trio Belliot-Roudeix-Prosimar prétend lutter contre toutes les pollutions (sauf visuelles ?)... En bossant un peu son dossier, Super Bobby aurait vite constaté que cette histoire d'antenne lui offrait la possibilité de se faire une virginité environnementale à peu de frais. C'est largement manqué !
Friture sur la ligne
Pour mater la rébellion, le Général Bobby a expédié au front ses lieutenants. Lui, s'inspirant des vieilles badernes de 14-18, est resté sagement à l'abri de son état-major prétextant une rencontre avec le généralissime sous-Préfet. Une heure durant, les Morand, Trichet et autres soutiers comme le sur-intendant Cressot ont essuyé la mitraille d'une grosse centaines de personnes, ulcérés par la morgue et les maladresses à répétition de cette armée en déroute. Ils proposaient même des aides financières individuelles pour changer de système quitte à dépenser plus de 100.000 €.
Faisant front, tenant, droit dans leurs bottes, une position de plus en plus intenable, ils ont finalement été abattus d'une salve meurtrière tirée dans le dos par... le Général Belliot. Arrivant de l'arrière sur le conseil de son radio, en l'occurrence son directeur de cabinet, il a signé l'armistice pour ne pas dire la reddition en lâchant d'un coup toutes les positions âprement défendues par ses grenadiers-voltigeurs. Si comme d'habitude les termes de la parole belliotiste sont assez abscons, la plupart des participants a compris que l'armée municipale, trahie par son chef, rendait les armes et rentrait dans ses quartiers tout Peneau (sic) pour méditer l'adage de Georges Clémenceau qui aimait à souligner qu'il "ne suffit pas d'un képi galonné pour transformer un imbécile en un homme intelligent".
Incompétence et inconstance sont l'apanage de la politique Belliot. Il lance une idée sans en mesurer les conséquences et fait machine arrière toute si la population renâcle La légitime mobilisation des habitants du Moulin d'Argent pourraient donner des idées aux milliers de Pornichétins inquiets du devenir de leur ville soumis aux foucades de Robert Belliot et de ses soldats UMP.
Incompétence et inconstance sont l'apanage de la politique Belliot. Il lance une idée sans en mesurer les conséquences et fait machine arrière toute si la population renâcle La légitime mobilisation des habitants du Moulin d'Argent pourraient donner des idées aux milliers de Pornichétins inquiets du devenir de leur ville soumis aux foucades de Robert Belliot et de ses soldats UMP.