lundi 12 décembre 2011

Cours à l'ombre


Printemps 2010, Robert Belliot sort les grands moyens pour conclure les Assises du Sport en jurant à qui veut encore l’entendre qu’il donnera un « nouvel élan » au sport pornichétin. Dix-huit mois plus tard, on ne parle plus d’élan mais de marche arrière.

Fidèle à sa stratégie, Robert Belliot a promis au monde sportif monts et merveilles. L’équipe Lambert avait un projet de poupées gigogne (foot, athlé et tennis aux Renardeaux, 3ème grande salle à Prieux, base nautique au port d'échouage...), Belliot a parlé d’un complexe sportif au Pouligou, puis dans la coupure d’urbanisation entre Pornichet et Saint-Nazaire, puis sur la butte d’Ermur puis... plus rien.  La vie sportive locale s’est encore enrichie ces derniers jours des « facéties » de Robert Belliot et de ses derniers Mohicans.

Noir, c’est noir

Ce n’est rien de l’écrire, mais le club local d’athlétisme ne fait historiquement pas partie des associations les mieux dotées de notre commune. Base de tout sport, l’athlé doit faire avec les moyens du bord entre une « piste » structurellement en mauvais état, des aires de saut et de lancer de piètre qualité et des moyens financiers limités.

Pour mesurer la difficulté de ce club à fonctionner, il faut savoir que la piste d’athlétisme et l’essentiel des aires de sauts et de lancers sont réellement utilisables en soirée, uniquement via l’éclairage des terrains de foot. Ce n’est pas terrible côté économie d’énergie mais c’est le prix à payer pour fonctionner sans éclairage spécifique de la piste et des espaces annexes dédiés à l’athlé.

Mais voilà qu’un voisin irascible s’insurge auprès de la mairie de voir ces terrains de foot éclairés sans y apercevoir de joueurs à crampons. Saisi de cette question qui changera l’avenir de notre commune, le toujours étonnant Patrice Geay, que certains indiquent comme étant encore maire-adjoint aux sports, décide de couper les lumières aux athlètes. Ils avaient droit à 3 spots pour une piste de 400 m et un halo de lumière provenant des autres terrains pour les aires de sauts, ils n’auront maintenant plus qu’ombre et pénombre, une métaphore probablement du mandat Belliot.

Sportifs, familles et dirigeants peuvent à bon droit se sentir lésés par une municipalité qui a payé rubis sur l’ongle une forêt de projecteurs XXXL pour inonder de lumière vingt fois par an les pistes de l’hippodrome. Paradoxe ( ?) encore que cette mairie qui ouvre à grand frais d’éclairage les tribunes de l’hippodrome pour y recevoir quelques dizaines de fans de TF1 à l’occasion d’un concours de comice même pas agricole. 

Paradoxe toujours, cette même municipalité prive des dizaines de jeunes de conditions d’entrainement déjà précaires alors qu’elle fait briller sans vergogne 24 heures sur 24 ses panneaux électroniques de propagande au cœur des giratoires de Pornichet. Tout cela, le riverain cher à Geay, il ne trouve rien à y redire ?

Pas de sous

Au moment où la décision municipale de mettre dans l’ombre l’athlétisme était prise, la salle de Prieux fermait ses portes pour cause d’infiltrations d’eau. Signalé depuis des semaines, mais non géré par la mairie, le problème s’est aggravé et gamins des écoles primaires, du collège privé, membres des clubs de badminton, d'ultimate, de basket... ont eu portes closes pendant une grosse semaine. Enseignements suspendus, compétitions annulées, matchs perdus sur forfait... le sport faisait encore les frais de la (non) politique de Robert Belliot.

Réputé dans toute la Loire-Atlantique pour la qualité et la propreté de ses installations Aubry/Prieux, Pornichet met depuis deux décennies les moyens pour entretenir ces équipements. Mais, confronté à des fins de mois de plus en plus difficile, Robert Belliot fait des économies de bout de chandelle qui au final coûteront bien chères : moins de personnel municipal présent dans les équipements, moins d’interventions des services techniques pour la petite maintenance, disparition des budgets nécessaires au gros entretien... Sur des équipements soumis à plus de 80 heures d’ouverture hebdomadaire, le moindre relâchement se paie cher, très cher, en argent public et en désagréments pour les usagers.

Dans un budget communal, une part de l’investissement est dédiée à des dépenses dites « récurrentes ». Elles permettent d’entretenir le patrimoine communal en privilégiant une approche préventive à des opérations curatives toujours extrêmement lourdes financièrement avec les marchés publics. Une gestion de « bon père de famille » consisterait à ne pas sabrer dans ces dépenses récurrentes, mais pris par sa folie des grandeurs, Robert Belliot n’a plus le choix. Il laisse tomber les dépenses récurrentes en se disant que les générations suivantes paieront la note. On peut appeler cela du cynisme, on peut aussi qualifier cela de tragique médiocrité.

Le contrat sportif issu des Assises du Sport, ânonné à grand renfort de panneaux d’affichage dans les couloirs du complexe sportif Guy Aubry vantant Bobby et ses grognards, prévoyait dans son axe 3 de « renforcer les infrastructures ». Aujourd’hui, face à l’incurie municipale, il faudrait déjà les sauver. Triste époque !

7 commentaires:

Ninon a dit…

Dans la série le sport est en danger, Belliot veut prendre 2 courts de tennis pour faire sa résidence de tourisme en défiscalisation à partir des terrains Shell. Il mérite un carton rouge.

Lemere a dit…

Encore une fois nous allons avoir le droit a la sempiternelle ritournelle : " C est pas nous , c'est l'équipe d'avant"
Quand on pense aux énergies dépensées pour rien en communication lors des fumeuses assises du sport!
Alos même que certaines associations sportives manquants cruellement de moyens, auraient bien aimé qu' on leur prête de temps la main.

A bon entendeur a dit…

réponse à marcel nouvel
Il y a encore des gens qui se bercent d'illusions. Belliot a depuis 2008, clairement affiché son intention de quitter la Carene. Pour preuve, une intervention dont il a le secret, lors d'un anniversaire d'une association de Sainte Marguerite. Sans ambiguïté, il répandait autour de lui, cette petite chanson : "je vous assure, qu'il est possible de sortir Pornichet de l'intercommunalité où Je suis mal à l'aise !". Cet acharnement à répéter son discours n'est qu'une reprise des propos d'un Delcamp dont Belliot a pris la place mais qui reste par dessus tout, son maître à penser.
C'est encore les pornichétins qui vont payer les erreurs d'hommes aigris et dont certains pensent que leur date de péremption est périmée.

Mise au point a dit…

Pornichétins, ne vous inquiétez plus du silence de l'UMP sur le décrochage de Pornichet de la CARENE.
On soupçonnait un accord de rapprochement de Pornichet à Cap Atlantique, sous la menace de Bobby l'effronté de semer la zizanie en se présentant aux élections
législatives prochaines dans la 7ème circonscription face au député-maire de Guérande.
Un article de presse paru vendredi 16 décembre dans l'écho de la presqu'ile dans la rubrique grains de sel, est venu éclairer la situation.
L'UMP et Belliot se préparent donc bien à s'entendre sur cette manipulation, toujours sur le dos des mêmes citoyens de Pornichet.
Extrait de l'Echo de la Presqu'ile : "
"Petits arrangements
D'après une de nos sources, Robert Belliot et Christophe Priou ont prévu de manger ensemble la semaine prochaine. Non pas que les deux élus s'apprécient particulièrement
Mais pour mettre au point leur stratégie de printemps. Christophe ne veut pas que Robert se présente aux législatives contre lui et Robert veut que Christophe le soutienne pour entrer à Cap Atlantique. Des bonnes raisons pour trouver des futurs "petits arrangements entre amis"...".

Depuis cette révélation, Belliot et ses courtisans clament partout que l'UMP est à sa botte et le soutiendra jusqu'aux municipales prochaines.
Pornichetins, vous a-t-on demandé votre avis?

Anonyme a dit…

Mais c'est l'horreur toutes ces magouilles et compagnie !!!
Moi qui croyait qu'à La Baule, on avait compris !!!
Comment peut-on "négocier" avec quelqu'un comme R.B. qui n'a aucune idée de ce qu'est l'intérêt général et ne pense qu'à son égo surdimentionné !!!
C'est tout simplement lamentable ! Moi qui était pour rester à CAP lors du mandat de M. LAMBERT, je dois dire que la question ne se pose plus pour moi depuis longtemps.
Je suis à la carenne, j'y suis, j'y reste car finalement je trouve que nous n'y sommes pas mal.
Il n'y a que les imbeciles qui ne changent pas d'avis.
De plus, pour une fois je suis allée sur le blog de l'opposition de la majorité municipale car je voulais savoir comment le Conseil municipal s'était passé.
La au moins, je constate que l'on a a faire à des gens (même s'ils ont été et sont critiqués) qui sont compétents et qui savent de quoi ils parlent.
Il n'y a rien de pire que l'imcompétence car il me semble qu'entre gens intelligents, il y a toujours des solutions ; mais M. BELLIOT est tellement hermétique, (c'est le moins qu'on puisse dire)
Que l'opposition ne se décourage pas, je dirai même qu'elle mette les bouchées doubles, qu'elle soit sur tous les fronts car il faut en finir avec cette politique de pacotille !!!

Anonyme a dit…

les joueurs de poker sont tous autour de la table.
Messieurs Belliot, Métaireau et Prio. Monsieur Meunier n'est pas assez reconnu pour en faire partie (dixit monsieur Belliot). L'enjeu : l'entrée de Pornichet dans la Carène. Chacun bluffe, Belliot possède la carte des législatives, Priou fragilisé de ce côté pense aussi à contrejouer son ami Baulois. Ce dernier ne posséde comme atout que sa ville et semble ailleurs sur ce jeu de dupe ou il n'a rien à gagner. Seul deux joueurs restent autour de la table, Belliot toujours avec son atout législatives et Priou avec son envie de venir Calife en lieu et place du calife sur l'intercom.
demain sur Kernews sera donné le résultat de cette partie.
J'espère qu'il y a une justice dans ce pays. Que les résultats du référendum seront pris en compte et non ces manières de politique politicienne qui ridiculisent encore une fois nos politiques. Monsieur Belliot sans qu'il le sache réellement prend un grand risque mais monsieur Priou lui encore plus.
Aux électeurs soyez nombreux à voter au référendum. Les moutons de panurge ne seront pas pornichétins.

Jérémie RABILLER, Délégué Départemental du Mouvement Gaulliste Social, le Club Nouveau Siècle Atlantique a dit…

Guérande libérée vous parle

Priou a le toupet d'invoquer De Gaulle pour masquer une basse opération politicienne : être le seul à briguer le mandat de député de la 7e circonscription sans être gêné par Belliot. En 2010, Priou se targuait de réunir CARENE et Cap Atlantique. Quant à l'unité de territoire, Pornichet doit plus à Saint-Nazaire dans sa création qu'à La Baule. Le dénigrement systématique n'est pas un argument. Consultation peut-être; campagne électorale personnelle, non.
Monsieur Priou nous a habitué à sa démarche serpentine. Mais là, il a atteint le sommet de son art.
Quel beau changement de cap, Monsieur Priou !