On
connaissait République / Bastille, on vient de découvrir Floralies / Salines.
Les cols bleus ont laissé place aux blouses blanches et aux artisans pour
dénoncer le matraquage fiscal… d’Yves Métaireau et de ses amis, ces élus de Cap
Atlantique que Robert Belliot voudrait pourtant tellement rejoindre.
Cela s’appelle le coup de pied de l’âne. Robert Belliot, le héros
du départ de Pornichet de la dispendieuse CARENE pour la sobre CAP ATLANTIQUE,
se retrouve gros-jean comme devant en voyant la CARENE claironner sa modération
fiscale à l’égard des PME, artisans et professions libérales et CAP Atlantique
se confondre dans des explications oiseuses pour justifier sa fiscalité XXL.
La CARENE
donne l’exemple
Du côté de Saint-Nazaire, on boit du petit lait. Olivier Richard,
grand argentier de la CARENE, s’est fait un plaisir de diffuser un communiqué
soulignant que la politique fiscale de la CARENE « afin de ne pas fragiliser davantage les artisans et commerçants »
avait décidé de ne pas augmenter ses recettes fiscales via la
Cotisation Foncière des Entreprises (CFE, l’ex Taxe Professionnelle) à la
différence de la voisine CAP Atlantique, soulignant qu’en cette période de
crise économique, la CARENE souhaitait « ne pas taxer davantage les petites entreprises mais au contraire les
aider à ses développer ».
Pour bien enfoncer le clou et démontrer notamment à Little Bobby
que la vertu fiscale est plus à la CARENE qu’à CAP Atlantique, le communiqué
soulignait que la loi offrait « la
possibilité de moduler la base de calcul en fonction du chiffres d'affaires réalisé par
l'entreprise ». Avant de
conclure suavement que « cette
possibilité, utilisée par d'autres agglomérations, mais pas par la CARENE, a
conduit à de fortes augmentations ». Pan sur le bec de CAP
Atlantique !
Pornichet
choisit CAP pour ses impôts
Si dans cette histoire, Métaireau et ses amis de l’UMP passent
pour des amateurs de recettes fiscales, peu au fait de la réglementation voulue
par leur Bien-Aimé Sarko, que dire de Little Bobby.
Toujours prompt à caricaturer outrageusement ses concurrents,
Little Bobby avait fait de la fiscalité l’argument numéro 1 de sa démagogique
campagne pour le départ de Pornichet de la CARENE. Il suffit pour s’en
convaincre de replonger dans la propagande (financée par le contribuable) à
l’occasion du pseudo-referendum de sortie de la CARENE début 2012. Le fan-club
de Robert Belliot, dont la plume trempe dans les bas-fonds de l’Hôtel de Ville,
avait du reste sorti un tract pestilentiel titrant « LA CARENE = + D’IMPÔTS, CAP ATLANTIQUE = - D’IMPÔTS ». Ce
tract est aujourd’hui un collector
illustrant la hauteur de vue de ces élites auto-proclamées plus aptes à parader
dans les salons de l’hippodrome qu’à développer une pensée un tant soit peu
pertinente.
Il serait bien de voir ces messieurs Le Vacon et Montauban mais
aussi les Belliot et autres Peneau venir voir les commercants, artisans et
professions libérales de Pornichet pour leur vanter les bienfaits fiscaux de
CAP Atlantique. Choisir un territoire qui « vide le sang » de ses PME, comme l’a malicieusement énoncé un
artisan dans l’édition du jour d’Ouest-France, est-ce l’avenir de
Pornichet ?
En montrant les limites de ses compétences et son avidité à « pigeonner »
les forces vives du territoire, CAP Atlantique montre un visage inquiétant.
S’il fait encore rêver Robert Belliot, il y a fort à parier que l’épisode en
cours ouvrira les yeux de nombreux Pornichétins. Il y a la propagande et il y a
les faits. Ils sont parfois têtus et fort démonstratifs.