L’incapacité de la
municipalité Belliot de gérer correctement Pornichet est encore criante ces
jours-ci. Qui a tenté de prendre l’avenue de Saint-Sébastien pourra en
témoigner !
La gadoue, la gadoue,
Du mois de septembre
au mois d’août,
Faudrait des bottes en
caoutchouc
Pour patauger dans la
gadoue…
Inutile de convoquer Serge Gainsbourg, Petula Clark ou Jane
Birkin pour constater l’affligeante situation d’une voie majeure de Pornichet,
l’avenue de Saint-Sébastien, abandonnée par la municipalité Belliot au bon
vouloir des promoteurs.
Danger
On savait déjà que Little Bobby ne comprenait rien à l’urbanisme,
il suffit de voir la tournure que prend l’avenue de Saint-Sébastien. On sait
aussi que Little Bobby défouraille l’arme de la diffamation dès qu’il est fait
allusion à sa bienveillance à l’égard des magnats locaux de l’immobilier. C’est donc probablement le hasard si les sens interdits valsent et les routes sont coupées
au gré des besoins des toupies à béton et des grues de chantier.
On découvre à présent que Little Bobby se moque totalement
de la sécurité de ses habitants en laissant les promoteurs transformer
impunément l’avenue de Saint-Sébastien en gigantesque bourbier. Ce mercredi, un
intrépide – pour ne pas écrire un irresponsable – sexagénaire a eu l’idée –
saugrenue, forcément saugrenue – d’emprunter à bicyclette l’avenue de Saint-Sébastien.
L’inconséquent osa freiner, résultat : une jolie
chute et le soulagement de l’automobiliste roulant derrière lui qui l’a
miraculeusement évité.
Clin d’œil de ce fait « d’hiver », la chute eut
lieu juste devant le domicile de l’adjoint à la sécurité qui devient un
spécialiste de l’insécurité routière en ayant autorisé, toujours sur l’avenue
de Saint-Sébastien, la sortie en pleine courbe du parking du dernier né d’Ataraxia…
le promoteur du Crédit Mutuel.
Avec la suite des travaux des immeubles Lamotte et Ataraxia,
le démarrage des immeubles Kaufman & Broad et Bouygues, les camions ont
fait de l’avenue de Saint-Sébastien leur ligne droite des Hunaudières
rivalisant de leurs roues gigantesques pour déposer leur gangue de terre humide
sur la voie publique.
Osez pauvre citoyen toucher à votre clôture ou à la couleur
de votre enduit sans être passé par la case mairie et vous aurez derechef la
visite des pandores municipaux. Par contre, si vous êtes un gros promoteur
immobilier vous pouvez en toute tranquillité déverser votre boue collante sur
les avenues pornichétines. Selon que vous
serez puissant ou misérable… air connu
à Pornichet.
Chantier propre
L’incurie de la gestion de Little Bobby est symbolisée
actuellement par l’état de la voirie municipale abandonnée à des chantiers organisés
en dépit du bon sens sur le plan de la circulation automobile et à des travaux
immobiliers sans contrôle. Pornichet part à vau-l’eau.
Pourtant si prompt à vilipender Saint-Nazaire et la Carene,
Little Bobby ferait bien de s’en inspirer en terme de gestion de chantier. Dans
les ZAC de la Carene, les promoteurs immobiliers ne jouent pas un remake du Dakar. Ils doivent respecter les
principes d’un chantier propre avec notamment un nettoyage des véhicules de
chantier en sortie de zone boueuse.
La Ville de Pornichet, elle-même, avait du temps de Jacques
Lambert l’habitude d’imposer les exigences d’un chantier propre. Ainsi lors des
lourds travaux du groupe scolaire du Pouligou ou de Quai des Arts, les camions
devaient passer leurs roues au jet d’eau avant de sortir de la zone de chantier
pour le plus grand bonheur des usagers de la voirie municipale.
A la différence de Little Bobby, Jacques Lambert a toujours considéré
Pornichet comme une ville globale ne différenciant pas les quartiers aisés des
quartiers plus populaires. D’ailleurs, comme s’interrogeait un riverain de l’avenue
de Saint-Sébastien, qui imaginerait que la situation vécue par les usagers de l’avenue
de Saint-Sébastien serait tolérée du côté de l’avenue de Mazy ou du
Littoral ? Peut-être qu’après tout, les habitants du quartier de Saint-Sébastien
ont un grand tort, ils votent peu pour Little Bobby et ses comparses.
Dans 14 mois,
espérons que les électeurs s’inspireront du dernier refrain de l’opus
gainsbarrien pour l’adapter à la situation locale :
L’année prochaine nous irons
Dans un pays où il fait bon
Et nous oublierons la gadoue